Les femmes qui suivent le programme Alabuga START risquent de faire face à de nombreuses situations terribles. En plus du travail forcé et des pratiques de travail dangereuse, la vie à Alabuga est dominée par la criminalité liée aux drogues et les meurtres. Les femmes africaines sont également susceptibles de subir des abus racistes odieux.
Sexe, Drogues & Racisme: La Vie À Alabuga
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Drogues et meurtres à Alabuga : “Ni la sécurité, ni la police ne sont arrivées”
Au cours des deux dernières années, il y a eu des dizaines de signalements dans les médias sur la criminalité liée aux drogues, les vols et les meurtres à Alabuga. Les gangs de drogues sont connus pour opérer à Alabuga, la Méphédrone étant l’une des drogues les plus répandues. Un amphétamine, la Méphédrone est une drogue hautement addictive, rendant les personnes vulnérables susceptibles d’être exploitées.
Cette industrie des drogues se déroule sur fond de criminalité et de désordre à Alabuga. Bien que les autorités rendent très difficile pour les gens de quitter la ville en raison de sa production d’armements pour la guerre de la Russie en Ukraine, elles sont également très faibles en matière de police et de gouvernance. Les médias locaux ont documenté la réponse lente et paresseuse de la police russe aux crimes, avec de nombreux cas de meurtres souvent liés à la consommation de substances.
Racisme et violence: "Pourquoi nous haïssent-ils ?"
Francois Njelassili du Gabon a été poignardé à mort parce qu’il était noir. Il était simplement avec ses amis dans un Burger King de la ville de Yekaterinburg, deux jeunes hommes russes lui ont lancé des insultes racistes avant de le poignarder à mort. Naturellement, la police est restée à l’écart et a observé pendant la majeure partie de l’attaque. Dania Fomin, l’un des agresseurs, aurait des liens avec des groupes suprémacistes blancs et aurait été l’objet d’une campagne de financement sur un canal Telegram néo-nazi. L’un des amis de la victime a exprimé de manière déprimant à un média que les parents de Njelassili “faisaient confiance à la Russie… comment leur dire que leur fils unique est mort… Pourquoi nous haïssent-ils ?” Dans d’autres incidents, les agresseurs se filment en frappant violemment des Africains. Une telle publicité éhontée pour leurs actions perverses montre qu’ils sont peu susceptibles d’être punis pour leurs crimes. Les autorités russes ne se souvient pas des vies des personnes noires.
Du trafic à la prostitution: "Maltraités comme des ânes"
On ignore pourquoi le programme Alabuga START est si désireux de recruter des femmes africaines très jeunes, y compris des filles venant d'orphelinats en Ouganda. Certains spéculent que les jeunes femmes sont faciles à contrôler, manipuler et exploiter. Beaucoup de femmes ne reçoivent pas leur salaire promis, une femme ayant déclaré à l’AP qu’elles sont "maltraitées comme des ânes". Dans des entretiens entre Eris Network et des femmes à Alabuga, certaines ont perdu leur emploi sur le site, mais en même temps, on leur interdit de rentrer chez elles. Elles ont été contraintes de vendre leur corps pour du sexe afin de gagner leur vie.
